Aujourd’hui un Soprano Selmer Série III

Aujourd’hui un Soprano Selmer Série III

De la toxicité des becs de Saxophone.

https://sugalmouthpieces.com

Je viens de lire un article sur une du site de l’artisan américain Gary Sugal.

Relatant des tests de salubrité et de toxicité des becs métal fabriqués en Chine ou en Asie et vendus sur Amazon.

Le constat est clair:

les becs qui se disent « plaqués or » ne le sont pas. Des trois laboratoires qui ont fait ces tests, aucuns n’a trouvé d’or.

par contre ils ont trouvés des traces d’éléments toxiques pour le corps humain.

voici le lien de cet article.

https://sugalmouthpieces.com/chinese_imported_mpc

A bientôt

LIGATURE FIL

STRING LIGATURE

Il y as déjà un certain nombres de petits articles sur Internet à propos des ligatures fil. C’est à dire la création d’une ligature pour bec de clarinette ou de saxophone avec une grosse ficelle ou petite cordelette.

Voici un lien anglophone sur le sujet:

http://www.woodwind.org/clarinet/Uploads/strnglig.html

La ligature en métal ou en cuir avec un système de serrage par une ou deux vis à officiellement été créée par le clarinettiste d’origine Estonienne Iwan Müller au début du 19ème siècle et fût depuis sans cesse améliorée, et de nombreux brevets furent déposés au cours des deux siècles qui suivirent son invention.Basiquement tout et n’importe quoi peux servir de ligature: 

• Doigts
• Pinces
• Pinces étau
• Serre joints
• Étau portatif

Bien sur il y as des solutions plus simples que les autres et les choix que l’on fait dépendent de nos sensations très personnelles. voici une vidéo très intéressante sur ce sujet.

https://www.youtube.com/watch?v=6ghMCiV8hTg

Revenons à notre sujet la ligature fil (string ligature)

La tradition germanique (Allemagne et Autriche) utilise toujours cette technique, mais je ne sais pas en quelle proportion, et d’ailleurs le fabricant Vandoren propose des becs pour clarinette allemande dont la surface est striée pour faciliter la pose et le maintien du fil.

Quel est l’intérêt de cet article ?

J’avais commencé à tester cette technique par curiosité et en était très content mais je continuais à utiliser mes ligatures universelles Ligaphone en concert et en cours.

Jusqu’au jour où  (il y as quelques semaines) en plein concert, juste en montant sur scène, la vis de serrage de la Ligaphone casse.

J’ai été sauvé par le bout de ficelle qui traînait dans mon étuis.

Il y as plus de 20 ans maintenant j’avais été amené à utiliser mes lacets de chaussure pour me confectionner une sangle de fortune  en remplacement de mon harnais malencontreusement oublié. Si j’avais eus l’idée d’une ligature fil à cette époque cela m’aurait aussi  évité certains désagréments lors de concerts.

Quelle Cordelette utiliser?

comme vous avez pus le voir dans la première vidéo de cet article il est possible d’utiliser beaucoup de choses comme ligature.

Quel est le matériau optimal pour une ligature fil ?

lorsque j’ai commencé à tester cette technique je suis tout simplement allé dans un supermarché près de mon domicile et me suis procuré une ficelle dite de carreleur ou de maçon en coton d’un diamètre de 2,5mm, ce qui me paraissait être le bon diamètre, au jugé (vue d’oeil, pifomètre,etc…) . Après plusieurs mois de tests je peux dire que le diamètre idéal se situe entre  1,5 et 2,5 mm au delà de cette limite le diamètre est soit un peu trop gros soit si fin que cela met un temps fou pour monter sa ligature.

Ce qu’il y as de sur c’est que certains matériaux sont à éviter et surtout les matériaux synthétiques qui sont trop lisses et ne peuvent se bloquer par la simple pression de la ligature sur elle même.

Le coton et le lin sont de bon matériaux et la cordelette de soie est, je pense, le meilleur matériau pour son ratio souplesse/rigidité.

Quelles sont les techniques pour installer cette ligature ?

 

On peux dire qu’il existe une seule technique avec des variantes

lier une ligature 1

après avoir vus cette vidéo je pense que vous comprenez comment attacher une ligature fil les variantes se font dans la façon de coincer les fils.

la version qui suit à pour moi l’avantage de permettre un réglage des préssions et du maintien de la ligature plus précis sur l’anche entre le haut et le bas de celle-ci. mais d’une esthétique limite.

 

La deuxième version est je crois la plus employée. et correspond au resultat obtenu dans la vidéo.

voici la même version avec de la ficelle synthétique.

Et le rendu obtenu avec de la ficelle de soie.

La dernière version est une variante de la précédente en positionnant l’amorce de la Ligature le long de l’anche et non sur le dessus du bec.

 

Un exemple de ligature sur un bec de saxophone.

Saxophone C-melody Wurlitzer American

Saxophone « Wurlitzer American » C-melody

Wurlitzer!!
Voilà un nom de saxophone que je ne connaissais pas du tout, dont je n’avais jamais entendus parlé.

J’avais bien entendu parlé des clarinettes Wurlitzer  et de leur fameux système Boehm réformé mais jamais des saxophones. Comme Wurlitzer est une marque réputée de clarinette j’ai tout d’abord eu espoir que ce fabricant s’était mis à faire des saxophones en appliquant leur savoir-faire pluri-centenaire …….

En examinant ce saxophone de plus près je me suis rendu compte très vite qu’il n’en était rien. Cela ressemblait plus à une facture américaine de l’entre-deux guerres . Par certains aspect cela ressemblait à un Martin et par d’autres à un Conn.

Ensuite il y a une différence dans les noms :

• Les clarinettes sont des « Herbert Wurlitzer »
• Les fameux piano électriques sont je crois simplement des « Wurlitzer »
• Ce saxophone est un « Rudolph Wurlitzer »

Une simple révision générale était suffisante pour faire fonctionner cet instrument.

Nettoyage des tampons (d’époque),  remplacement de certains tampons trop abîmés. Remplacement de la totalité des lièges et des feutres afin de refaire tous les réglages de l’instrument. Et un refacing du bec dont la table était incurvée .

La petite curiosité cette fois-ci vient des tampons qui étaient des tampons fabriqués par Conn dont la particularité étaient d’êtres cerclés. Ce qui est surprenant avec ces tampons c’est leur grande souplesse et le jeux plutôt mous qui en résulte sous les doigts.

Astuce tampon pour les saxophonistes

Petite astuce pour les saxophonistes qui ont la malchance d’avoir vus un de leurs tampons tomber en plein jeux. Cela peux arriver, j’en ai fait les frais assez souvent et mes élèves également. C’est plutôt gênant lorsque vous n’avez pas de réparateur à proximité de chez vous. La chose à faire est toute simple, il suffit de repositionner le tampon dans la calotte en faisant très très très très attention à le repositionner dans le bon sens, c’est à dire de positionner l’empreinte de la cheminée (sur le cuir du tampon) pour qu’elle épouse la cheminée.

Ensuite il suffit, avec un briquet, de chauffer la calotte afin de ramollir la colle. C’est içi une étape délicate car plusieurs paramètres entre en jeux et la catastrophe est vite arrivée.

1. Il faut chauffer suffisamment la calotte mais pas trop car le vernis qui est très fragile risque de brûler et prend une couleur caramel. je compte en général jusqu’a 5 puis j’enlève la flamme puis je repositionne la flamme en comptant de nouveau jusqu’à 5, trois fois de suite maximum.
2. La flamme d’un briquet a une combustion imparfaite qui risque de laisser des traces noires sur le vernis, pour éviter cela il faut positionner la flamme afin qu’elle ne touche pas la calotte.
3. Dans un saxophone il y à beaucoup de pièces autour de la calotte concernée, il faut faire attention à ne pas brûler un liège, ou tout autre pièce en feutre ou en plastique qui dégraderait l’aspect de l’instrument, le dérèglerait ou pire l’empêcherait de  fonctionner.
4. Une fois la calotte chauffée il suffit d’appuyer sur celle-çi afin de la fermer pendant quelques secondes le temps que la colle refroidisse.

En général il est possible de jouer de nouveau mais bien sûr ce n’est jamais parfait. C’est une solution de secours en attendant de pouvoir aller chez un réparateur qui vous changera le tampon avec beaucoup plus de précision et vous réglera l’instrument en fonction de ce changement de tampon, sans dégrader l’instrument.

Saxophone Ténor Martin Frêres Mâcon

Ce saxophone est une petite aventure. Il m’a été prété il y à quelques mois afin que je puisses m’entrainer en dehors des heures d’atelier mais la formation était si prenante qu’en rentrant le soir je n’avais plus d’énergie pour me remettre sur un instrument. J’ai récupéré les différents instruments aux environs du mois de Février lors de mon premier stage; à partir de ce moment les choses ce sont enchainées et je n’ai pus véritablement m’y mettre que la dernière semaine de formation. Ce qui m’a valus quelques railleries de mes compagnons de promotion qui m’ont vus courir après le temps pour pouvoir utiliser de façon optimale les outils mis à disposition par l’école. Pour certains outils il à fallut beaucoup de patience afin de pouvoir les utiliser. Le plus important pour moi était de pouvoir faire le maximum de débosselage et de redonner une intégrité mécanique au clétage.
L’instrument était sale, poussiéreux la poussière mélangée aux lubrifiant s’était transformée en pâte à roder pour des axes et des vis rouillés.
La colle et l’humidité des tampons moisis ajoutés à l’oxydation de l’argent offrent une bonne odeur qui donne littéralement envie de vomir .
J’ai du ressouder l’entre-deux qui maintient le pavillon au corps. Cela s’était dessoudé apparement il y a longtemps et le propriétaire de l’époque avait assuré le maintient avec les moyens du bord.

Après quelques recherches j’ai pus arrivé à la conclusion que cet instrument a été construit par la société DOLNET, une société française qui se situait à Mantes (tout comme Selmer et Buffet) et qui construidsit des saxophones jusque dans les années 1980. ce saxophone « Martin Frêres » ressemble beaucoup au Dolnet M70 et donc devrait dater des années 70.

Voici un lien vers une image d’un Dolnet M70

Dolnet M70

et  le lien vers un blog très instructif sur les saxophones anciens:

http://saxpics.com/?v=man&manID=5

Maintenant tout est nickel à ce niveau et l’instrument a retrouvé une certaine rigidité.
le saxophone est néttoyé, mais l’argenture n’est pas encore désoxydée. Les clés sont propres et non redréssées. Le boulot sur cet instrument ce fait le week-end lorsque je n’ai pas de choses prévues à faire,
donc cela prend du temps.

Les dernières étapes: collage des tampons, des lièges de butées.

Le réglage de l’instrument fut assez fastidieux dans le sens qu’il n’y à aucunes vis de réglage, il est nécéssaire de coller du liège pour le réglage et de poncer ce liège petit à petit afin de trouver le meilleur consensus, je parle bien de consensus car il est presque impossible de trouver un réglage optimal. Les calottes sont toutes tordues et le métal vieillissant est devenus très mou, à chaque solicitations c’était l’ensemble de la clé qui se tordait.

Posté avec WordPress pour Android

Saxophone 1: La pose des tampons

Conjoint à la fabrication des fraises à deux pans. Cette semaine du 4 au 8 novembre 2013 était aussi celle de la première rencontre avec la pose des tampons.
Pour cela il nous faut une calotte de clé de saxophone, d’un tampon adéquat à la bonne dimension, de colle (thermofusible, gomme laque, cire à cacheter) et d’une flamme, celle d’une lampe à alcool est idéale car elle ne laisse pas de trace noire et n’est pas trop chaude. Il est aussi possible d’utiliser la flamme d’un petit chalumeau de cuisine mais il faut en trouver un qui puisse régler facilement des petites flammes; l’avantage du chalumeau est qu’il est capable de chauffer une calotte plus vite ce qui réduit le temps passé sur la pose des tampons, le risque est de brûler le vernis.
Quel est l’intérêt de parler de la pose des tampons ? Tout simplement parce que les tampons assurent l’étanchéité des cheminées (des trous!), que ces cheminées, lorsqu’elles s’ouvrent ou se ferment, changent la hauteur du son. S’il y as des fuites, cela crée une perte « d’énergie », déstabilise la colonne d’air et perturbe l’homogénéité acoustique de l’instrument; en d’autres terme le musicien a du mal à jouer voir ne peut plus jouer du tout. Tous les fabricants d’instruments ne fabriquent pas le même genre de calotte et les fabricants de tampons ne fabriquent pas des tampons aux même dimensions sauf pour les jeux spécifiques à chaque modèles d’instruments. Que les instruments anciens n’étaient pas fabriqués de la même façon qu’aujourd’hui; ce qui implique des formats de tampons différents.
Pour la colle, vous faite votre propre choix; selon vos préférences. La colle thermofusible est plus facile à trouver en magasins de bricolage, elle a une température de fusion plus faible que les autres, ce qui permet de ne pas trop chauffer la calotte et de risquer de brûler le vernis; de plus, refroidie elle garde une certaine élasticité, c’est un avantage si l’on veut créer un petit matelas pour le tampon. Par contre elle a tendance à filer lorsqu’elle chauffe et on peut vite se retrouver avec des fils de colle qui s’accrochent partout. Il est toujours possible d’utiliser un petit pistolet a colle qui chauffe la thermofusible avec plus de sécurité.  La cire à cacheter est elle plus rare d’utilisation. Lorsqu’elle chauffe elle met moins longtemps à atteindre sa température de fusion et avec cette colle il existe une fourchette de température ou cette cire est molle et il devient très facile de régler le bouchage. Très agréable à utiliser, son inconvénient est qu’elle devient plus cassante lorsqu’elle refroidit. La gomme laque avait l’utilisation la plus répandue jusqu’à l’avènement de la thermofusible. Gomme dure et naturelle (bio ?) issue d’une cochenille, qui sert aussi de colorant pour l’agro-alimentaire, pour l’élaboration de pigment en peinture ou de vernis en lutherie traditionnelle, elle est utilisée aussi bien pour les tampons que les lièges, les feutres, les lièges tenons de clarinette ou de saxophone, etc…
Cette colle a une odeur particulière lorsqu’elle est chauffée.

Le vif du sujet:
Il faut bien que je vous raconte comment cela marche!! Je suis sur que dans l’ensemble vous savez déjà comment coller deux pièces entre elles ? Oui j’en suis sur.Alors içi c’est la même chose.
Il y à une sorte de cuvette retournée sur laquelle se pose une touche ronde en nacre,plastique,bakélite,bois, etc… sur laquelle on pose les doigts. Cette cuvette sert à accueillir le tampon. Comme vous pouvez vous en douter, il suffit de déposer de la colle au fond de la cuvette, ni trop ni trop peu, puis de positionner le tampon sur cette colle qui lui servira de maintien. La première phase délicate est de mettre assez de colle pour accrocher le tampon et qu’il puisse se positionner sur un bon matelas, sans en mettre trop sinon cela déborde. On peut aussi mettre de la colle directement sur le tampon ce qui évite de chauffer la calotte à répétition et de risquer les accidents de brûlure de vernis, il suffira juste de chauffer un peut le fond de la calotte pour y coller le tampon. En général le tampon doit être placé bien au fond de la calotte, celle-ci étant censée être parfaitement droite. Il faut aussi faire en sorte que la colle remplisse bien le volume qui lui est alloué afin de ne pas laisser d’air, s’il y a de l’air celui-çi seras sensible aux changements climatiques ce qui aura pour effet de changer l’assiette du tampon et donc de perdre la qualité du tamponnage à plus ou moins cours terme. L’usage au sax est de revenir plusieurs fois sur le tamponnage et le bouchage afin d’être sur que cela s’est stabilisé.
Dans le principe c’est tout…dans le principe…
Contrôler le bouchage:
Bien sur mettre le tampon dans la calotte ne suffit pas, il faut que celui-ci assure son rôle de bouchage de la cheminée. C’est, entre autre, à ce moment que l’expérience joue, et pour acquérir cette expérience il n’y à pas trop de choix, il faut « faire ses gammes ».
Le principe est que le tampon doit être parfaitement parallèle à la cheminée lorsqu’il ferme celle-ci, s’il ne l’est pas cela ne bouche pas, et si cela ne bouche pas, ça marche pas. Pour régler l’assiette du tampon il suffit de chauffer la calotte pour ramollir la colle et donner une certaine liberté de mouvement au tampon dont on peut ainsi régler l’assiette.

Posté avec WordPress pour Android

Saxophone alto Amati-Kraslice AAS-32

Voici une marque de saxophone que je désirai de rencontrer depuis longtemps. Amati est une marque de cuivre reconnue surtout dans le milieu des fanfares de rue (en france). Mais pour les Bois on en rencontre peu en France. j’ai éssayé ce saxophone avant de me lancer dans sa révision générale. Sa sonorité est plutôt rugueuse, âpre, ronde et puissante. Son pavillon a un design original plus fin avec un évasement tardif mais plus prononcé que des saxophones type Selmer/Yamaha/Yanagisawa. Il a aussi la particularité de ne pas avoir de correspondance entre le Do# grave et le Si grave, ce qui fait qu’il faut faire très attention lorsqu’on appuit sur le Si ou Sib Grave. Après quelques recherches il s’avère que le AAS-32 devait être un instrument entrée de gamme, à l’heure actuelle, le sax Amati entrée de gamme est le AAS-33. On peut supposer que la fabrication de cet instrument date d’avant la dissolution de la Tchécoslovaquie puisqu’il est indiqué « Made in Czechoslovakia » alors que Amati se situe maintenant en République Tchèque.
Sa révision fut quelque peu compliquée par l’âge des tampons qui étaient très sales. Il à fallut les nettoyer un par un après le démontage et leur redonner un coup de jeune. Pour leur redonner ce coup de jeune ou bien pour entretenir des tampons en bon état et retarder leur obsolescence, il n’y a pas de produit miracle utilisé en réparation, à part peut-être le nouveau produit Chédeville qui nettoie le cuir et désoxyde la cheminée en même temps.
L’option que j’ai prise était de me dire que les tampons sont en cuir donc j’ai décidé en premier lieu d’utiliser un baume spécial cuir qui nettoie, nourrit et protège. Les tampons ont été très bien nettoyés avec ce produit mais le cuir en avait tellement besoin qu’il buvait tout le produit et restait sec et dur. J’ai du utiliser une graisse pour cuir et l’ai laissé une nuit entière faire son effet, pour ce boulot je conseille de ne pas hésiter à utiliser la meilleure graisse pour cuir qui soit (je ne sais pas laquelle c’est!!). Le lendemain, le surplus de graisse qui restait fut essuyé et les tampons avaient retrouvés un aspect brillant et une certaine souplesse sans êtres graisseux.
Il ne faut pas rêver, ça ne fait tout de même pas des miracles, cela n’a pas changé le fait que les feutres étaient écrasés et avaient perdus leur souplesse. Cela n’a fait que retarder l’issue fatale du retamponnage complet. À l’issue de cette révision qui fut surtout une accumulation de compromis au niveau des réglages, le saxophone n’avait pas perdus ses qualités sonores et gagna en facilité d’émission et de jeux.

Posté avec WordPress pour Android

Saxophone 2 : réglage du grave (du Do# au Sib )

Enfin la rentrée, c’est trop génial de bouffer  des vapeurs d’alcool et de colle après les fêtes de fin d’année.
Pour cette semaine du 6 au 10 janvier 2014 nous ne sommes en atelier qu’a partir du mardi jusqu’au …. mercredi ! Une grosse semaine d’atelier a  travailler pour « commencer » sur le grave du saxophone .
D’après notre formatrice cela ne prendra qu’une matinée…………… c’est  sans compter sur les super instruments qui, au fur et a mesure de passer entre plusieurs mains et sur lesquels sont créés de nouveaux problèmes très régulièrement (qui d’ailleurs ne sont pas toujours résolus)
Deviennent des sources de problèmes constants.
Pour ma part, toute la partie de la patte des graves à du prendre un gros choc car toutes les spatules et leviers sont de travers.
Il fallut tout d’abord les redresser et/ou bien réorienter l’angle entre les calottes et les spatules, adapter les clés entre elles pour finir en fin de première journée avec un saxophone qui n’est absolument pas finis. Je suis d’excellente humeur de savoir que le lendemain je vais devoir finir ce travail de la matinée précédente puis commencer celui de l’après-midi alors qu’il y à du travail très intéressant (car pas encore abordé) sur la flûte et la clarinette qui m’attend depuis hier !
Au moins, en cette fin de journée le bouchage des graves est assuré indépendamment, il faut encore régler les clés entre elles. Ce réglage se fait par étapes (élémentaire mon cher Watson).
-le Do# seul sans son levier
c’est la clé la plus facile à régler (sauf surprises), il suffit de chauffer la clé et le ressort en tension s’occupe d’assurer l’appuis adéquat pour faire boucher le tampon.
-le levier de Do# avec le levier de sol#:
Il ne faut pas qu’au « repos » le levier de Do# fasse lever le sol#, les deux doivent boucher parfaitement, pour cela on laisse un très petit jeux entre les leviers de Do# et Sol#. Le réglage se fait par les pattes situées (en général) sur le levier de Sol#.
-la clé de Si grave:
Pour faire son bouchage indépendant il ne faut pas oublier d’enlever ou bien de tordre la patte de réglage située sur le levier de Sol# (c’est plus simple de l’enlever) et de dévisser complètement la vis de réglage Do#-Si située en général sur la clé de Si grave.

Une fois son bouchage éffectué il faut faire le réglage du Si avec le Sol# grâce à la patte située sur le Sol#.
Effectuer ensuite le bouchage du Si grave et son réglage avec le Si et le Do#. Pour assurer l’indépendance du bouchage du Sib avant le réglage avec le Si il faut déregler ce qui permet de connecter ces deux clés.
A la fin on arrive à un réglage optimal.
…normalement…

Posté avec WordPress pour Android